1. Recherche d’un article d’actualité parlant d’un handicap.

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- Lien de l'article 

 

 2.  Analyser l’article selon la grille des besoins 

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3. Se positionner et argumenter

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Cet article nous montre la réalité du terrain. Effectivement, au niveau politique ce décret a été voté pour que l’école s’adapte à tous les élèves à besoins spécifiques. Nous sommes très reconnaissants en tant qu’enseignant ou membre de l’équipe pédagogique par rapport à ce décret mis en place en 2018.  Mais à part ces belles paroles que pouvons-nous dire par rapport à ce qui a été réellement mis en place ?

 

J’ai choisi volontairement cet article qui date de l’année 2018. Nous sommes en 2020, deux ans plus tard, pouvons-nous remarquer des changements ?

 

Commençons, par le début, la formation d’enseignant. Il est vrai que la formation d’instituteur passerait à 4 années au lieu de 3. Où en sommes-nous ? Je crois par ma propre expérience, ayant fait des études d’institutrice à l’ENCBW, que nous sommes en aucun cas confronté à des cours qui concernent des enfants à besoins spécifiques. C’est seulement lors de certains stages que nous pouvons remarquer qu’effectivement cela existe dans des classes ordinaires. A nous en tant que stagiaire d’essayer de mettre des outils en place.

 

Je ne dis pas que durant mes trois ans d’études, nous n’avons pas été mis au courant qu’il existe des troubles dys. Je veux mettre en avant que à aucun moment nous avons été mis en situation fictive pour construire par exemple un aménagement raisonnable pour un enfant dyspraxique.

De plus, qu’entendons-nous pas aménagement raisonnable ? Cela peut faire peur à certains instituteurs qui ne se sentent pas outillés pour apporter ces aménagements raisonnables. Mais comme dit Sophie Leclère (présidente de l’asbl Cœur à corps) ces dispositifs peuvent être simples, il s’agit d’aérer le texte, d’utiliser une police adéquate, d’interroger oralement … Tous ces dispositifs peuvent être mis en place sans en demander trop à l’enseignant. Mais bien évidemment, il faut être au courant que par exemple aérer un texte, cela aide déjà un enfant atteint de dyslexie.

 

Effectivement, ce décret aura tout son sens à partir du moment où nous mettons des ressources en place pour des enseignants déjà diplômés ou des futurs enseignants (que ça soit des séminaires ou des ateliers, .. ). Cependant, n’oublions pas que cela a un coût financier pour les écoles. Si nous voulons que les directeurs nous suivent dans cette démarche bien évidemment, il faut des moyens supplémentaires.

 

En conclusion, on remarque que la politique veut aller vers une école d’inclusion mais malheureusement ceci ne sont que des paroles écrites et peu de choses sont déjà mises en place sur le terrain.

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