1. Choisir un ouvrage

 

Titre : Besoins spécifiques d’apprentissage et aménagements raisonnables

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Auteur : Dessine moi une idée ASBL / Fédération Wallonie-Bruxelles

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Lien du site : 

 

2. Résumé

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Ce fascicule est destiné principalement aux enseignants, c’est pour cette raison que le l’ai choisi.

Tout d’abord, on explique avec des mots simples la dyspraxie ou dit aussi trouble de la coordination motrice. On remarque qu’il existe différentes types de dyspraxies :

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• Constructive : difficulté à assembler, construire/voir en 3D.

• Visuo-spatiale : difficulté dans l’orientation et l’organisation du regard.

• Idéatoire : difficulté dans le maniement des outils (compas, latte, etc.).

• Idéomotrice : difficulté à mimer, à imiter des gestes.

• Oro-faciale : difficulté à parler, souffler, articuler, etc.

• De l’habillage : difficulté à s’habiller, faire ses lacets, etc

Chez un dyspraxique on peut retrouver plusieurs types de dyspraxie.

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Attention : les causes de la dyspraxie ne sont ni encore clairement connues ni prouvées.

 

Ces troubles ne disparaissent pas, ils se compensent en avançant vers l’âge adulte mais toujours en y allouent des capacités attentionnelles importantes.

 

Une personne dyspraxique peut aussi avoir d’autres troubles associés comme par exemple :

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› Dysgraphie

› Dyslexie

› Dysorthographie

› Dyscalculie

› Dysphasie

› Haut potentiel

› TDA/H

› Syndrome dysexécutif

› Trouble de l’orientation spatiale et temporelle

› Trouble de la perception visuo-spatiale

› Trouble du schéma corporel et de la latéralité

› Troubles anxieux

 

On y retrouve dans cette brochure les points d’attention que l’on peut observer chez une personne dyspraxique :

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• Lenteur d’exécution et troubles de la coordination.

• TOUS les gestes et les mouvements peuvent être touchés de l’écriture à la lecture en passant par l’habillage, les tâches de dessin, de bricolage, de collage, d’assemblage, les opérations mathématiques, les alignements, la récolte d’informations, la lecture/tracé de graphes, les représentations spatiales, les activités sportives, les activités musicales, etc.

• Les troubles de l’écriture sont scolairement très souvent les plus apparents.

• Difficultés d’orientation dans l’espace et dans le temps : en plus des difficultés lors des apprentissages, l’élève a de fortes chances de ne pas se retrouver dans l’école, de perdre ses affaires, d’être désordonné, de se cogner, de se faire mal, d’être en retard, de confondre les heures de cours, etc.

• Troubles oculomoteurs : balayage visuel inefficace, fixations oculaires, saccades oculaires anarchiques...

• Trouble de l’expression verbale surtout lorsqu’il s’agit de raconter, d’expliquer : discours immature, discours confus...

• Trouble de l’orthographe et/ou de la lecture, essentiellement dû à des sauts de mots et des lignes.

•  Difficultés en mathématiques : avec la notion du nombre, les comptages, le dénombrement, les opérations de base, les fractions, la géométrie, etc. surtout lorsque ces opérations passent par l’écrit.

• Manque d’organisation, oublis, pertes en tout genre.

• Isolement par un comportement potentiellement en décalage.

• Fatigue importante (due à la situation de double/triple/… tâche) et fatigabilité.

 

Ensuite, on y retrouve les points forts et les points faibles des personnes dyspraxique.

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Pour finir, la brochure nous propose différents aménagements que nous pouvons mettre en place. De plus, des aménagements pour chaque matière. En voici quelques exemples :

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• Expliquer au reste de la classe, avec le consentement de l’élève, la signification des aménagements scolaires.

• Trouver une place en classe qui lui permettra d’être facilement soutenu soit par l’enseignant directement soit par un camarade de classe.

• Accepter l’utilisation d’outils d’aide : de correcteurs orthographiques (version papier ou numérique), de la calculatrice, de logiciels adaptés, de fiches d’aide…

• Valorisation des points forts et des progrès. ➜ Renforcement positif.

• Apprendre à taper au clavier (et notamment en clavier caché).

• Accorder du temps supplémentaire lors des évaluations ou donner nombre d’exercices réduits/ciblés.

• …

 

3. Expliquer pourquoi avoir choisi cet ouvrage

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J’ai choisi cette brochure car on y retrouve tout ce qu’il faut pour intégrer un élève dyspraxique dans une classe ordinaire. Sur ce même site, nous retrouvons des brochures pour : la dyslexie, la dyscalculie, la dysorthographie et encore d’autres troubles. Chaque brochure a plus au moins la même structure, c’est-à-dire :

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• Témoignage.

• Définition du trouble.

• Eventuels troubles associés.

• Les différents points d’attention.

• Les points forts et les points faibles.

• Aménagements :

  • En général.

  • Par rapport aux supports et notes de cours.

  • Par rapport aux évaluations.

  • Par rapport au travail à domicile.

  • Par rapport aux sanctions.

  • Ensuite, par rapport aux différentes matières.

• Vers qui s’orienter ?

 

Cette brochure est attrayante, les aménagements proposés sont totalement réalisables. De plus, elle est dédiée à tout type de public, principalement aux enseignants mais nous pouvons aussi le conseiller aux parents, aux logopèdes ou encore à l’entourage de l’enfant (sa fratrie ou ses grands-parents).

 

Pour finir, cette brochure peut aussi aider l’enfant lui-même. Un enfant qui n’a pas encore été diagnostiqué dyspraxique, pourrait totalement se reconnaitre dans le témoignage ou dans les points faibles et les points forts qui sont énoncés. Ou au contraire, un enfant qui a son diagnostic, pourrait utiliser cette brochure pour trouver des idées d’aménagements pour à l’école mais aussi pour chez lui à la maison.

 

4. En quoi cela vous apporte-t-il des informations pour votre futur pratique d’orthopédagogue ?

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Tout d’abord, cela nous redonne une définition simple et concrète de ce qu’est la dyspraxie

Ensuite, cela nous donne de bonnes idées d’aménagements que nous pourrions mettre en place dans une classe. Comme dit auparavant, ces aménagements sont réalisables.

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Nous pouvons aussi utiliser cette brochure pour sensibiliser les enseignants par rapport à ce trouble. On pourrait imaginer que chaque enseignant devrait avoir une brochure pour chaque trouble dans sa classe. Cela pourra peut-être aider l’enseignant à détecter un trouble chez un élève mais aussi à orienter les parents.

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5. Travail de groupe : PIA

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(Réalisé par Verelst Hélène et Céline Smets)

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Pour ce second travail, il nous a été demandé de prendre connaissance du PIA (plan individuel d'apprentissage) d'un élève de Defré, de le critiquer et de recréer un nouveau PIA.

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Personnellement, je trouve que le PIA que nous avons reçu était fort incomplet en matière d'aménagements raisonnables. Nous avons donc proposé beaucoup plus d’aménagements. Évidemment, tous ne sont pas forcément nécessaires mais il s'agit ici d'un panel intéressant dans lequel l'élève pourra venir piocher ce dont il a le plus besoin.

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