1. Analyse de l’article: « Un changement de paradigme : quelles implication politiques et pratiques ? » de André GUBBELS

​

- Lien de l'article 

 

Nous constatons après la lecture de l’article qu’effectivement l’inclusion du handicap dans notre société a déjà fait un bon bout de chemin. Cependant, nous ne pouvons pas dire à l’heure actuelle que l’inclusion du handicap est terminée.

 

Nous n’en parlons pas dans l’article, mais si nous prenons les chiffres (24%) des personnes atteintes d’un handicap et qui se retrouvent sans emploi, nous constatons que ce reste fort élevé.

 

La nouvelle approche d’égalité prend en considération les différences entre personnes. Ceci a amené le principe d’obligation d’aménagement raisonnable et qui oblige les structures de procéder à des adaptations raisonnables répondant aux besoins de certaines minorités dont font partie les personnes handicapées.

 

Cette nouvelle approche a pu aider de nombreuses personnes dans des situations discriminatoires. Nous constatons dans les deux cas juridiques aux États-Unis et au Canada, que la décision de la Cour a été favorable aux plaignants, des personnes avec un handicap, et que les États ou institutions inculpés ont dû adapter leur offre ou structure pour répondre aux besoins des plaignants. Cependant, il ne faut pas négliger qu’une démarche juridique représente un coût financier important et implique du temps.

 

Je pense que de nombreux cas de discrimination demeurent, car malheureusement beaucoup de personnes ne disposent pas des moyens pour entreprendre une telle démarche, et ne sont, parfois, même pas conscients de leurs droits. Connaissent-ils leurs droits ? Savent-ils qu’ils sont dans une situation de discrimination ?

​

Pour éviter telles dérives, je pense que c’est à la société de sensibiliser les citoyens et de dénoncer des situations porteuses de discrimination. Ceci est essentiel afin que chaque citoyen, quelles que soient ses capacités, puisse s’épanouir et se sentir accepté dans la société

 

 

1. Se positionner en tant que futur orthopédagogue

 

En tant qu’orthopédagogues, nous pouvons venir en aide à ces personnes. Il est important d’informer les personnes porteuses d’un handicap de leur droit en matière d’égalité. Les informer par rapport à tout ce qui est mis en place pour eux et surtout ce qu’ils peuvent exiger, lorsqu’ils se trouvent dans une situation où leur handicap n’est pas pris en considération.

 

Nous pouvons les suivre dans des démarches administratives qui les aideront à peut-être trouver un emploi, trouver un logement où ils peuvent habiter seul et en autonomie. Ces démarches administratives sont souvent lourdes et dépendent de pouvoirs publics différents, dès lors, il est essentiel qu’ils puissent bénéficier d’un accompagnement.

 

Mais l’orthopédagogue peut aussi avoir un rôle pour faire appliquer l’obligation d’aménagement raisonnable. Prenons l’exemple d’une entreprise qui vend des produits. Si un poste se libère par exemple dans la vente et qu’une personne ayant un handicapé physique se présente pour le poste. Le chef de l’entreprise pourrait faire appel à un orthopédagogue pour qu’il le conseille sur les aménagements à mettre en place afin que le poste soit adapté au handicap.

 

Ou nous pouvons prendre un autre exemple d’une personne autiste qui peut totalement avoir sa place dans une entreprise. Dans un premier temps, l’orthopédagogue peut sensibiliser les collègues dans l’entreprise par rapport au handicap. Nous pourrons ensuite encadrer la personne autiste en désignant et formant une personne de référence dans l’entreprise. Cette personne pourrait mettre en place des processus de travail adaptés au handicap de l’employé, par exemple la relecture des mails, ou encore accorder un temps aux questions.

 

En conclusion, je suis consciente qu’il y a encore beaucoup à faire pour inclure le handicap dans notre société, en particulier dans les entreprises. À ce niveau-là, je perçois totalement le rôle de l’orthopédagogue pour adapter les structures afin qu’elles répondent au besoin de personnes avec un handicap. Malheureusement, je pense qu’il manque encore trop d’information sur le rôle de l’orthopédagogue. Par exemple, l’orthopédagogie est seulement reconnue par la fédération Wallonie Bruxelles et devrait être reconnue dans toute la Belgique.

 

Je terminerai cette réflexion, en disant que notre rôle premier est d’intégrer le handicap dans les écoles ordinaires. Ce qui veut dire que nous allons sensibiliser les enfants dès leur plus jeune âge. Ainsi ces enfants, quand ils seront adultes, ils auront été davantage exposés au handicap et pourront donc plus facilement l’inclure à d’autres sphères de la société.  

 

 

​