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Intelligence en questions

  1. Résumé de l’article « Mon enfant - est-il intelligent ? »

 

Lien de l’article :

  • La première (2018, 27 avril) Mon enfant est-il-intelligent ? 

 

Beaucoup de parents se demandent si leur enfant est intelligent alors que ce n’est pas la bonne question à se poser. Il faut plutôt se demander quel type d’intelligence a son enfant.

Notre intelligence vient du fait de myéliniser, c’est-à-dire la manière dont nous activons les circuits cérébraux. On va donc tous myéliniser différemment.

 

L’intelligence multiple

 

Il y a deux intelligences :

  • L’intelligence logico-déductive

  • L’intelligence conceptuelle (soit math, soit français).

!! Ce n’est pas parce que l’enfant n’est bon ni dans l’un ni dans l’autre qu’il n’est pas intelligent. !!

 

Se focaliser sur les résultats scolaires n’est donc pas objectif car on donne trop de poids à ces deux types d’intelligence. N’oublions pas que les génies comme Einstein, Mozart ou encore Darwin, ils n’ont pas eu besoin de l’école pour devenir des génies.

 

Il existe d’autres types d’intelligence que l’on n’exploite pas assez dans les écoles qui sont pourtant tout aussi importants. Comme par exemple :

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  • L’intelligence collective = permet de réfléchir à la meilleure façon de travailler avec les autres.

  • L’intelligence émotionnelle = permet de comprendre les autres et de se comprendre soi-même face aux autres.

 

L’intelligence n’est pas toujours là où on croit qu’elle se trouve.

 

Pour comprendre quel type d’intelligence un enfant a, il faut observer à quoi l’enfant s’intéresse. On pense parfois à tort que certains centres d’intérêts ne développent pas l’intelligence de l’enfant.

Exemple de Bruno Humbeek (psychopédagogue) : on pense vite qu’un adolescent est moins intelligent car il n’a pas de bonnes notes scolaires et qu’il joue continuellement à des jeux vidéo. Or ceux-ci vont stimuler d’autres formes d’intelligence comme : la stratégie, la procédurale ou encore l’analytique.

Dire que son enfant ne s’intéresse à rien est donc souvent une mauvaise interprétation donnée par les parents.  

 

Une autre forme d’intelligence mentionnée par Bruno Humbeek : « L’enfant ne choisit pas son centre d’intérêt en fonction de ce qui fait plaisir à ses parents mais réellement en fonction de ce qui l’intéresse, ce type d’enfant aura sûrement plus de facilité par après car il se mobilisera vraiment pour les choses qui l’intéressent. »

 

2.  Mon feed-back sur ce que le cours a pu m’apporter en utilisant le support de cet article

 

Le cours « intelligence en question » donné par Madame Jaquet nous a fait réfléchir justement à cette question de : comment percevons-nous l’intelligence ? Effectivement, c’est une question à laquelle nous avons plusieurs réponses.

 

Durant notre premier cours d’introduction, Madame Jaquet nous a donné la consigne suivante : « Choisissez quatre personnalités connues que vous jugez particulièrement intelligentes ou que vous estimez intelligentes. Mettez en évidence les raisons pour lesquelles vous avez fait ce choix. »

Chaque personne a pu ensuite citer les personnes qu’ils avaient estimez intelligentes et j’ai pu remarquer qu’il n’y avait pas de bonne ou mauvaise réponse. Tout simplement car l’intelligence peut, comme dit dans l’article, être multiple.

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Nous devons donc sortir des sentiers battus et se dire que l’intelligence n’est pas uniquement le fait de réussir à l’école. Les artistes par exemple, ce ne sont souvent pas ceux qui ont excellé à l’école. C’est normal car ce ne sont pas ces compétences-là qui sont évaluées.

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Pour conclure, la définition de l’intelligence a évolué mais il faut encore que cela évolue dans notre société. Quelqu’un d’intelligent n’est pas quelqu’un qui a bien réussi sa vie, au contraire, l’intelligence est bien plus large. En tant qu’orthopédagogues, il est de notre devoir de faire en sorte que le concept de l’intelligence évolue dans les mentalités des enseignants mais aussi des parents d’enfants qui ne trouvent pas leur place dans l’école, encombrés par les cours de math et de français.

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3. Résumé de la vidéo : « Les pouvoirs du cerveau - Notre intelligence dévoilée ».

 

Depuis plus d’un siècle les psychologues, les neuroscientifiques analysent et mesurent notre intelligence. La question que l’on se pose et à laquelle nous allons répondre dans ce documentaire est la suivante: « les scientifiques savent-ils vraiment ce que c’est l’intelligence ? ».

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Le documentaire nous fera part de différentes études qui ont été réalisées par différents psychologues ou neuroscientifiques. Nous remarquerons que c’est très difficile de répondre à cette question de l’intelligence mais aussi que le concept de l’intelligence a évolué depuis que l’on se pose la question.

L’intelligence c’est faire le lien, assembler différents liens pour comprendre. Pour la comprendre il faut réussir à la fractionner. La première hypothèse ou étude dans le documentaire est : pour mesurer l’intelligence, il faut mesurer notre vitesse d’intelligence. Des scientifiques ont donc comparé le temps de réaction avec ceux de nos ancêtres. Résultat des tests : à l’heure actuel, les gens sont devenus de plus en plus lents. On parle de quelques secondes mais cela fait la différence car tous les jours nous sommes amenés à prendre des décisions, ce qui veut dire que nous sommes ralentis dans notre réflexion et cela peut avoir des conséquences.

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Des chercheurs anglais disent que nous sommes moins intelligents qu’au 19ième siècle. Il ne faut pas oublier qu’au 19ième siècle beaucoup de nouvelles inventions ont été créés. Nous pouvons nous poser la question suivante : est-ce que notre intelligence est en panne ?

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Nos ancêtres de la préhistoire étaient-ils plus intelligents ?

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Jean-Jacques Hublin s’est posé la question de savoir si vraiment nos ancêtres étaient plus intelligents. On peut remarquer que certains hommes de la préhistoire avaient un cerveau plus grand que les autres. L’intelligence est-elle liée à la taille ?

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Par exemple, l’homme de Cro-Magnon était un homo sapiens comme nous mais avec un cerveau plus grand. Serait-il plus intelligent que nous ? C’est difficile d’y répondre car l’homme de Cro-Magnon n’avait pas les mêmes difficultés que nous et inversement. Nous ne savons donc pas dire comment lui réagirait aujourd’hui…

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Nous évaluons sans cesse l’intelligence, on la mesure en analysant les réponses, en évaluant la pertinence des actions.  Une des rares méthodes (que l’on utilise toujours) qui a donné des réponses : le  test QI, qui mesure notre intelligence selon des critères scientifiques déterminés.

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Alfred Binet met au point le premier test d’intelligence de QI. Il s’agit du rapport entre l’âge de la mentalité donné par le test et l’âge de l’enfant que l’on multiplie par 100. L’idée est de rapporter la performance de l’enfant par rapport aux enfants du même âge.

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Mais aujourd’hui, les test QI se retrouvent aussi sur internet. Les résultats des tests sont mal interprétés. Si par exemple, le chiffre n’est pas bon ils vont faire la conclusion qu’ils ne sont pas intelligents. Or, ce chiffre ne peut pas résumer l’intelligence de quelqu’un. Il faut avoir une vision globale avec ce chiffre.

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En Nouvelle-Zélande : James Flynn (politologue), découvre que depuis 60 ans, nous réussissons mieux les test QI. Sommes-nous plus intelligents ? Pour lui, c’est un effet d’apprentissage, nous sommes plus familiers avec cette façon d’évaluer, c’est dû à notre environnement. Nous sommes juste mieux préparés pour faire un test de QI. À force de s’entraîner, nous avons peut-être atteint notre limite.

Richard Haier, lui essaie de savoir à quoi ressemble un cerveau intelligent. Dans une de ses études, il a trouvé des zone du cerveau qui s’activaient mais avec grande surprise, plus les zones étaient activées moins le résultat était bon. Un cerveau intelligent n’est pas un cerveau qui fonctionne plus mais un cerveau qui fonctionne moins, c’est ce qu’on appelle la neuro-efficacité. Être intelligent c’est résoudre un problème en faisant le minimum d’efforts.

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Prenons l’exemple de la conduite, la première fois nous devons penser à beaucoup de choses en même temps. Ensuite, quand nous avons appris, nous pouvons nous retrouver dans une ville inconnue, parler à la personne à côté et conduire correctement. La Ce qui démontre qu’effectivement quand notre cerveau n’est pas plus alerté. Le mystère c’est de savoir comment ces neurones interagissent :

Selon Olivier Houdé, notre cerveau est sans cesse en train de lutter contre inhibition. L’inhibition est le processus de l’intelligence. Il faut résister à nous même, c’est apprendre à contrôler les interférences qui viennent perturber notre intelligence. Pour résoudre un problème nous sollicitions différentes zones.

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Douglas Field dit que notre cerveau est constitué de matière grise et blanche. Mais à cause des produits chimiques et des pesticides ils ne peuvent pas se développer correctement. Les produits chimiques viennent bloquer des cellules comme la myéline ou encore l’astrocyte.

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Par exemple, le cerveau de Einstein avait plus d’astrocytes de la norme.

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Les astrocytes, sont des cellules dont le rôle est plus complexe que ce que l’on imagine. Ils ont plusieurs tâches différentes dans le cerveau, on pourrait dire qu’ils sont les tâches ménagère du cerveau.

Une expérience a été faite sur des souris pour mieux comprendre ces cellules. Ils ont greffé des astrocytes humaines dans une zone du cerveau des souris. Un an plus tard tout le cerveau a été greffé. Ensuite, ils ont pu remarquer que ces souris étaient plus aptes à avoir une meilleure mémoire et un meilleur apprentissage. Par exemple, dans un labyrinthe, les souris greffées trouvaient la sortie deux fois plus vite qu’une souris non greffée. Cela montre que les astrocytes jouent un rôle clé dans notre intelligence.

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Les scientifiques parlent aussi des gênes qui peuvent influencer notre intelligence. Ils nous donnent un potentiel et l’environnement qui va nous permettre de les exprimer.

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Des jumeaux par exemple ; ils ont les mêmes gênes. On a pu constater qu’ils avaient les mêmes résultats lors d’un test d’intelligence. C’est une preuve que les gênes jouent aussi un rôle dans notre intelligence. Maintenant, il faut savoir quelles gênes jouent un rôle dans notre intelligence…

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Les scientifiques se sont aperçus qu’ils n’arrivaient pas à mesurer l’intelligence avec une échelle unique. Pour résoudre n’importe quel problème nous utilisons plusieurs intelligences. Déchiffrer une partition c’est être intelligent en utilisant nos connaissances, improviser c’est être intelligent en étant créatif. Un musicien peut être à la fois intelligent et créatif. Comment l’intelligence et la créativité peuvent être cohabiter. Ce sont deux réseaux différents mais qui coopèrent. Les deux sont très importants mais il faut comprendre comment ils coopérèrent.

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Peut-on être intelligent sans être créatif ou inversement ?

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Les liens se tissent, les scientifiques assemblent petit à petit les différences. Notre cerveau évolue et permet à notre intelligence de s’adapter à nos problèmes.

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Le rôle de la science n’est peut-être pas de dire si nous sommes de plus en plus intelligents mais de nous aider à comprendre comment notre cerveau fonctionne. Pour qu’on puisse l’améliorer et tisser des liens entre nous et la diversité de ce qui nous entoure.

 

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