1. Choisir un chapitre du livre 

 

Après la lecture du livre « Pratique de l’intervention individualisée » de Ghislain Magerotte, j’ai choisi le chapitre 2 sur « les objectifs ».

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2. Résumé du chapitre

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Dans le premier chapitre, nous voyons que les objectifs du P.E.I. (pratique de l’intervention individualisée) sont retenus en terme de comportement. Dans le deuxième chapitre, on nous explique comment faire en sorte que ces objectifs puissent être opérationnels.

 

Tout d’abord, il faut cibler le comportement. Comment faire ? Il faut faire en sorte qu’à la fin de l’apprentissage, ce soit ce comportement-là que la personne va adopter. Ce comportement doit donc être décrit de façon à ce qu’on puisse l’observer avec nos 5 sens et qu’on puisse le mesurer. Cela aidera aussi les autres personnes qui lisent le P.E.I. de la personne concernée à comprendre correctement l’objectif.

 

Un objectif mal formulé peut faire en sorte que les interlocuteurs interprètent mal notre objectif.

 

Cela doit se faire pour toute forme d’objectif : par exemple, un enfant qui a des difficultés en mathématiques. Dire aux parents « il est faible en mathématiques » ne va pas aider les parents à orienter les besoins de l’enfant. Cela sera enrichissant de déterminer le domaine où l’enfant a des difficultés : « il est incapable d’effectuer, par écrit, des additions avec un report. ».

 

Ensuite, il est important de mentionner que les mots suivants ne doivent pas apparaître dans l’objectif : « apprendre », « écouter », « comprendre », « savoir », « apprécier », « percevoir ». Ce sont des mots qui font référence au processus de l’apprentissage du comportement. Or comme déjà mentionné plus haut, pour que l’objectif soit atteint, il faut qu’il y ait un résultat que nous pouvons observer et/ou mesurer.

 

Dans ce chapitre, nous prenons connaissance de deux conseils qui nous aident à formuler correctement notre objectif en terme de comportement.

 

• Premièrement pour énoncer son objectif, il faut décrire les conditions de manifestation du comportement.

• Deuxièmement pour énoncer son objectif, il faut préciser le critère de réussite.

 

Commençons par le premier conseil : qu’entendons-nous par les conditions ? Pour que l’objectif soit correctement formulé, il est important de préciser : le moment où le comportement est censé se produire, le lieu, le matériel nécessaire, le degré d’aide à apporter à la personne, les interventions et/ou personnes extérieures impliquées dans l’enseignement du comportement.

 

Grâce à ces différentes conditions, nous pouvons aussi dire que l’objectif est atteint à partir du moment où le comportement est effectué dans des conditions différentes que celles de l’apprentissage. Il est donc important que dans l’apprentissage les conditions changent. Voici un exemple reprit du livre :

 

L’objectif : l’élève devra être capable de demander de l’aide lorsqu’il est confronté à une difficulté à l’intérieur d’une tâche.

 

• Quelle que soit la tâche.

• Quel que soit le matériel.

• Quelle que soit la personne présente.

• Quels que soient l’endroit et le moment.

 

Condition pertinente : « lorsqu’il est confronté a une difficulté ».

 

Conditions non pertinentes : la tâche, le matériel, les personnes, l’endroit et le moment. On va varier ces conditions non pertinentes.

 

De plus, le but de ces objectifs est de rendre la personne la plus indépendante possible. Qu’elle soit capable d’avoir le comportement non seulement quand on lui demande, mais aussi quand c’est nécessaire. Il est donc important de mettre aussi l’accent sur les indices naturels de la situation qui feront en sorte de susciter le déclic. Exemple : le porte-manteau est l’indice naturel pour accrocher son manteau.

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Le deuxième conseil est d’énoncer l’objectif en précisant le critère de réussite. Cela permettra à l’intervenant d’estimer si le comportement attendu est maîtrisé d’une façon durable et de savoir à ce moment-là que l’intervention est terminée. Attention pour certains objectifs de ne pas oublier de préciser le critère de réussite, par exemple : mettre correctement son pull sept jour sur sept, on considère alors que le comportement est correct. Le critère de réussite est généralement fixé entre 80% et 100%.

 

3. Pourquoi avoir choisi ce chapitre

 

Ce livre m’a beaucoup apporté dans la capacité de constater qu’un nouveau comportement est atteint chez une personne handicapée. Effectivement, chaque comportement de la vie de tous les jours n’est pas inné chez tout le monde. En choisissant le deuxième chapitre, je me suis rendu compte que, si l’objectif n’est pas fixé correctement avant toute intervention, le comportement attendu ne sera jamais acquis. Pour moi, ce chapitre est le pilier du livre. Nous ne pouvons en aucun cas ignorer ce chapitre car c’est grâce à notre objectif établi correctement que nous pouvons avancer dans notre intervention.

 

Mis à part que ce chapitre soit très important dans le déroulement de l’acquisition du comportement, c’est aussi un chapitre qui m’a fait penser à mes préparations de stages. Pour chaque cours, il est important de décrire son objectif. Effectivement quand cet objectif n’est pas clair pour le professeur, on le ressent dans la manière de donner cours et les élèves en subissent les conséquences. C’est ainsi que l’on prend conscience de l’importance de la formulation de l’objectif.

 

De plus, ici l’objectif est important pour la personne concernée et l’intervenant, mais aussi pour les personnes extérieures. Comme dit au début du chapitre, un objectif mal formulé peut faire en sorte que les interlocuteurs l’interprètent totalement différemment de ce que nous pensions. Grâce aux conseils donnés dans ce chapitre, cela nous permettra de construire correctement notre objectif.

 

Pour finir, n’oublions pas que l’objectif se trouve au début et à la fin de l’intervention. C’est l’objectif qui va nous lancer dans notre intervention, mais c’est aussi lui qui va nous arrêter dans notre intervention. D’où encore une fois l’importance de cet objectif.

 

4. En quoi ce chapitre vous apporte-t-il des informations pour votre futur métier d’orthopédagogue

 

Comme dit dans la question précédente, pour moi l’objectif est le pilier pour l’avancement dans nos interventions. C’est pour cela que c’est important qu’il soit correctement déterminé dans notre P.E.I.. Notre rôle à nous est d’intervenir chez des personnes ayant un handicap. Nous allons ensemble avec la personne concernée essayer de contourner son handicap en apportant des outils qui vont pouvoir aider cette personne. Mais avant de pouvoir concrètement aider cette personne, il est important de cibler notre objectif. Et pour pouvoir cibler notre objectif, il est important de savoir comment le construire.

Il faut que l’objectif soit réalisable et pour qu’il soit réalisable, il faut faire en sorte qu’il soit observable et mesurable. C’est important car, grâce a cela, la personne qui aura atteint l’objectif pourra en être fière et cela lui donnera de la confiance en elle.

 

De plus, un objectif est aussi une source de motivation et de renforcement de liens pas seulement pour la personne concernée, mais aussi pour l’intervenant et les personnes qui l’entourent. Cela renforce les liens car c’est un but commun que tout le monde aimerait atteindre. C’est ensemble avec les compétences de chacun qu’on y arrivera.

 

En conclusion, établir correctement son objectif est important dans notre rôle d’orthopédagogue. En effet, quel que soit le secteur dans lequel nous travaillons, il faut commencer par établir un objectif qui va nous guider tout au long de notre intervention. De plus, cet objectif va enrichir notre travail pluridisciplinaire. Chaque personne de l’équipe va pouvoir mettre sa pierre à l’édifice car le but recherché est commun à tous. Si l’objectif est correctement établi, notre travail portera ses fruits.