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Enfants malades

Consigne : la transformation qui s’est opérer pour moi dans la représentation du travail pédagogique au sein d’enfants à l’hôpital. En faisant des liens avec les diapositives dans le cours.

 

Dans un premier temps, ce cours m’a éclaircie au niveau des objectifs que peut apporter l’école à l’hôpital pour un enfant en souffrance. Ma représentation de l’école à l’hôpital a évolué. J’ai pu constater aussi que l’école à l’hôpital évite la double peine : celle de la maladie qui est liée au retard scolaire.

 

L’école à l’hôpital n’a pas comme seul but de faire apprendre aux enfants la matière. Le rôle de cette école est aussi de donner à ces enfants des objectifs pour, lors de leur sortie, leur suggérer des projets, leur montrer qu’il y a une vie après l’hôpital. Cela va leur permettre de s’intégrer dans la vie sociale et surtout de se projeter dans l’avenir au-delà de la maladie.

 

Son but est donc bien plus complexe que l’on peut s’imaginer. Dans de nombreux témoignages que nous avons pu parcourir durant le cours, nous pouvons remarquer que, pour ces enfants, c’est une bouffée d’oxygène de pouvoir suivre un cours. Le temps du cours peut être perçu comme une évasion dans la maladie. Par cette issue, ils vont se sentir comme tout le monde et non pas différents des autres.

Il ne faut pas oublier que pour un enfant, l’école c’est « sa vie ». Pour lui, l’école c’est un repère. Quelque part l’école à l’hôpital vient apporter ce repère qui va réconforter l’enfant.

 

De plus, la pédagogie est différente. On ne se retrouve pas dans de grandes classes avec beaucoup d’élèves. Au contraire, cela va se passer en petit comité (même individuellement pour certains).

 

On remarque déjà que les objectifs sont bien différents de ceux d’institutrices dans une école ordinaire. Je crois que c’est important d’évoquer ces objectifs avec les institutrices qui travaillent à l’hôpital, car elles ont un rôle essentiel dans le développement de l’enfant. Il y a aussi un travail d’équipe qui est important. La prise en charge de l’enfant doit se faire dans son intégralité. Ainsi l’enfant va pouvoir se construire correctement.

 

Deuxièmement, je me suis aussi questionnée par rapport à la façon de garder une distance émotionnelle avec ces élèves. Certains professeurs ne désirent pas connaître la situation médicale de leurs élèves.  L’essentiel est de leur faire envisager leur avenir quelle que soit la gravité de leur maladie.

 

De plus, la préparation des cours est aussi différente. Il faut s’adapter à chaque élève. Le cours est adapté à l’élève, à ses capacités, à ses compétences et aussi à sa pathologie. Le but est de l’aider et donc de cibler au maximum l’aide pour qu’elle soit la plus efficace possible.

 

Pour finir, l’éducation ne doit pas être mise de côté. Il faut faire en sorte que, durant le séjour de l’enfant, la scolarité ne soit pas rompue. Chaque enfant a le droit d’apprendre et, mine de rien, l’enfant le veut aussi. Il veut être au même niveau que ses camarades quand il sortira de l’hôpital. Pourquoi ses camarades ont le droit d’apprendre et lui pas ? Ce n’est pas la maladie qui doit le différencier, au contraire c’est la maladie qui le rendra plus fort.

 

Le « type 5 » pour moi est quelque chose que je ne peux pas envisager à se stade de ma vie. Je ne crois pas avoir les épaules suffisantes pour le faire, mais j’admire ces enseignants qui s’y rendent tous les jours et qui le font avec le sourire.

Bibliographie :

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  • Docquiert, P. (2020). Cours « Enfants Malades ». Spécialisation en Orthopédagogie. HE2B Defré, Uccle

  • Nouvelle-aquatique (2016 décembre 6) Comment poursuivre sa scolarité pour les enfants malades à l'hôpital ? Lien ; https://www.youtube.com/watch?v=-JG2SX_llvg

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